Les auteurs du courriers soulignent particulièrement la revalorisation des indemnités journalières qui n’a pas encore eu lieu, celles-ci étant toujours fixées à 21 dirhams. Comme ils rappellent aussi que la réunion ayant découlé sur un accord entre les deux parties a insisté sur l’implication des étudiants dans la prise des décisions sur les réformes, de manière à éviter des situations de paralysie comme celle de l’année dernière. En foi de quoi, la CNEMEP évoque « une escalade potentielle », dans un « climat de tensions inquiétantes » au sein des facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie. Et appelle à « une réponse rapide, concrète et responsable ».
Annonçant la fin du bras de fer, en novembre dernier, la Commission avait loué l’accord qui avait répondu aux attentes des étudiants décrites dans leur dossier de doléances, à l’origine de la grève illimitée qui a soufflé tous les records. Durant presqu’un an de mobilisation, l’une des revendications a porté sur l’annulation d’une mesure du ministère de l’Enseignement supérieur, prévoyant que la période de la formation en médecine passe de sept ans à six ans. Conformément à l’accord conclu entre les deux ministères de tutelle et la CNEMEP, la décision n°2175.22 en la matière, datée du 4 août 2022 et portée au Bulletin officiel le 13 mars 2023, ne s’appliquera pas aux quatre promotions ayant précédé la date de l’entrée en vigueur de ce texte.