La décision algérienne de rompre avec le royaume ibérique a été prise dans le sillage de la publication du communiqué du cabinet royal annonçant le soutien de Pedro Sánchez au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental. En se déclarant « très étonnées par les déclarations des plus hautes autorités espagnoles relatives au dossier du Sahara occidental », les autorités algériennes, « surprises par ce brusque revirement de position de l’ex-puissance administrante du Sahara occidental », avaient alors décidé « le rappel de leur ambassadeur à Madrid pour consultations avec effet immédiat », signalait un communiqué de la diplomatie algérienne.

L’exécutif espagnol n’a pas encore donné son agrément au candidat algérien, précisent les médias ibériques. Pour rappel, Madrid a toujours tendu sa main à Alger, en vue de reprendre leurs relations mais sans manifester une volonté de sa part de réviser son appui au Maroc sur la question du Sahara. Une offre réitérée par P. Sánchez et José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères.

La décision algérienne de renouer avec Madrid intervient alors que P. Sánchez ferraille pour dégager le consensus politique nécessaire pour qu’il puisse bénéficier de son investiture à la tête de l’Exécutif espagnol. Après son accord avec la coalition d’extrême gauche Sumar, les négociations menées avec les indépendantistes catalans confortent le leader du parti socialiste (PSOE) dans sa quête.

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