« Cette initiative représente une avancée significative dans la manière dont l’action parlementaire est perçue en Afrique. Elle passe d’un simple outil législatif national à un levier de diplomatie et de développement régional. L’initiative vise à renforcer l’intégration et la stabilité dans une région confrontée à des crises interdépendantes », rapporte un média mauritanien.
Le Maroc était représenté à cette cérémonie par le député Abdelmadjid El Fassi-Fihri du parti de l’Istiqlal, tandis que le président du Parlement mauritanien, Mohamed Bamba Meguett, a fait le déplacement jusqu’à la capitale sénégalaise.
L’Algérie, quant à elle, est absente de cette nouvelle alliance parlementaire, ce qui suscite des interrogations. Cette absence est d’autant plus notable que Brahim Boughali, président de la Chambre basse du Parlement algérien, a effectué une visite de trois jours en Mauritanie la semaine dernière, sans qu’un communiqué conjoint ne soit publié à l’issue de cette rencontre.
En septembre 2023, le Maroc, la Mauritanie, la Gambie et le Sénégal avaient participé au lancement à Washington du Partenariat pour l’Atlantique, projet piloté par Washington avec le concours de 43 pays d’Afrique, d’Europe et des Amériques. Le Sénégal et la Gambie reconnaissent la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. En revanche, la Mauritanie maintient depuis 1984 des relations diplomatiques avec la fantomatique RASD.