Dans un communiqué publié mercredi 21 février sur son site, le Service fédéral de sécurité (FSB) a déclaré avoir découvert dans la région de Kherson « les activités de l’organisation gouvernementale britannique « British Council », qui, par l’intermédiaire des organisations qu’elle contrôle, menait des activités de renseignement dans l’intérêt du régime de Kiev ». « Les objectifs officiellement déclarés du British Council sont de développer la coopération dans les domaines de l’éducation, de la culture et des arts entre la Grande-Bretagne et d’autres pays », a souligné le FSB. « En réalité, ces activités ne sont qu’une couverture pour le travail des services de renseignement britanniques », a-t-il encore spécifié.

« En particulier, il a été établi qu’une organisation étrangère utilise des réfugiés  ukrainiens vivant au Royaume-Uni pour obtenir des informations de renseignement militaro-politiques grâce à des relations étroites existantes dans la région de Kherson », a ajouté le service fédéral russe. Lequel évoque alors le cas de Sergei Chebukin, habitant de Novaya Mayachka, « qui partageait auparavant des opinions ultranationaliste ». « Cependant », note le service de renseignement, « l’homme s’est rendu compte à temps qu’il était entraîné dans des activités criminelles et a contacté les forces de l’ordre ». Dans son communiqué, le centre de relations publiques précise que les services spéciaux « contrôlent actuellement […] les activités du British Council dans la région, ainsi que les personnes collaborant avec cette organisation ».

En mars 2018, en pleines tensions entre Moscou et Londres autour de l’empoisonnement de l’ancien agent double Sergueï Skripal et de sa fille à Salisbury, la diplomatie russe avait annoncé mettre un terme aux activités du British Council en Russie. L’annonce de cette mesure survenait alors que Theresa May, Première ministre britannique de l’époque, venait de demander l’expulsion de 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

Leave A Reply

Exit mobile version