Depuis le retour du Grand Prix des Pays-Bas au calendrier en 2021, M. Verstappen n’avait jamais été battu sur son circuit de Zandvoort, que ce soit en qualifications ou en course. Mais ce dimanche, c’est son meilleur ami, Lando Noris au volant de la McLaren lui a volé la vedette, à la régulière et de la plus belle des manières.

Dans sa voiture orange, le Britannique s’est offert la pole position samedi, avant de s’adjuger sa deuxième victoire de la saison.  Certes le jeune britannique a raté son départ – une mauvaise habitude lorsqu’il s’élance en tête –, mais, il a repris la première place après une belle course marquée par un sans-faute que ce soit au niveau du pilotage ou de la stratégie. A noter que même en première position, profitant d’un air propre, M. Verstappen n’a jamais réussi à échapper à son poursuivant direct puisque l’écart n’a jamais atteint les deux secondes. En manque de puissance, le moteur Honda lui a compliqué la tâche, il n’a eu de cesse de se plaindre de son bolide difficile à piloter. En sus de l’usure prématurée des pneus la monoplace est devenue moins stable dans les virages. Les rafales de vent n’ont guère facilité la tâche du néerlandais qui au 18 ème tour a assisté, impuissant, au dépassement de L. Noris aidé par la combinaison de l’aspiration et de la nouvelle évolution du DRS qui faisait cruellement défaut à la MacLaren depuis le début de saison.

Après 72 tours sans incidents, les espoirs des 305 000 spectateurs, littéralement surchauffés après l’excellent départ de leur chouchou, ont été douchés et par la puissance de la MacLaren et par l’audace de son jeune pilote.

Au drapeau à damiers, la victoire du pilote britannique fut saluée par un beau feu d’artifice. Et Au passage, il s’est même permis le luxe de mettre à son ami et idole, 22 secondes dans la vue. De quoi revenir à 70 points au classement des pilotes et d’entrevoir, peut-être la couronne de cette saison.

Du côté de la concurrence directe, elle est réduite à jouer les spectateurs. Les pilotes Mercedes se sont effondrés puisque Georges Russel s’est contenté de la 7 ème position juste devant Lewis Hamilton qui, au passage, a raté la séance des qualifications puisqu’il n’a même pas réussi le passage au troisième tour. Pour Ferrari, contre toute attente, la chance a souri à son pilote vedette. Visiblement surpris, Leclec s’est adjugé la troisième marche du podium.

Avec ce chamboulement, le championnat du monde des constructeurs est en passe de se renverser. Avec seulement 30 points d’écart, les MacLaren peuvent espérer gagner le championat du monde des constructeurs. La répetition des déboires de Perez (RedBull) qui tranche avec la solidité de Piastri ( MacLaren) sont aussi la causes de rapprochement des positions en cette mi de saison. Enfin du suspens à tous les étages !   

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