Le Maroc se positionne, révèle le document dévoilé en juin, au 11e rang parmi 38 pays et territoires identifiés comme principaux bénéficiaires. Dans la section 5 du rapport consacré aux flux financiers publics internationaux vers les pays en développement pour soutenir l’énergie propre, la majorité des 5,6 milliards de dollars accordés au Maroc au cours des douze dernières années ont été investis dans le solaire. Le reste a été dispatché entre l’éolien, l’hydroélectricité et autres énergies renouvelables, détaille le rapport compilé par l’AIE, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le Royaume a concentré ses efforts lors de la dernière décennie sur l’augmentation de l’utilisation des sources renouvelables pour la production d’électricité, à travers une série de projets dans le solaire et l’éolien. A fin 2022, la quote-part des énergies renouvelables dans le mix énergétique a atteint 38%. Avec une capacité de 3 727 MW, cette réalisation place le royaume parmi les cinq premiers pays africains en termes d’énergies renouvelables. Le Maroc prévoit de porter ledit ratio à plus de 52% à l’horizon 2030.

A signaler que liste des bénéficiaires est dominée par l’Inde, qui totalise 15,6 milliards de dollars entre 2010 et 2022. Le Pakistan arrive en deuxième position (8,7 MM$), suivi de la Turquie (7,9 MM$) et de l’Afrique du Sud (7,7 MM$).

En 2022 seulement, les cinq principaux pays bénéficiaires de flux publics internationaux étaient le Brésil (1,213 M$), l’Afrique du Sud (1,210 M$), l’Egypte (823 M$), l’Ouzbékistan (756 M$) et l’Inde (627 M$).

Le rapport rappelle aussi les tendances mondiales du financement de l’énergie propre. Bien que les financements provenant des pays développés pour aider les pays en développement à utiliser des énergies propres comme l’énergie solaire et éolienne ait augmenté en 2022, il n’est toujours pas suffisant pour atteindre les objectifs fixés pour 2030.

Cela signifie que certains pays, en particulier les plus pauvres, pourraient ne pas être en mesure de passer aux énergies propres rapidement. De plus, le gros de l’argent transféré ne va pas à des technologies spécifiques mais est plutôt utilisé pour des programmes visant à rendre accessible l’énergie propre aux communautés.

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