Le ministère russe a déclaré, dans un communiqué concernant la conduite de l’opération militaire spéciale, que « les forces du groupe Sever (Nord) ont éliminé 125 soldats ukrainiens, tandis que les unités du groupe Zabad (Ouest) ont repoussé deux contre-attaques ukrainiennes. Les forces ukrainiennes ont perdu jusqu’à 460 soldats, en plus de la destruction de 6 dépôts de munitions appartenant aux forces ukrainiennes. » Le communiqué a ajouté que « les unités du groupe de forces Yug (Sud) ont pris le contrôle de positions plus avantageuses et que les Ukrainiens ont perdu plus de 780 soldats et que deux dépôts de munitions ont été détruits, tandis que le groupe de forces Tsenter (Centre) a libéré la ville de Kirovo de la République populaire de Donetsk et a repoussé 7 contre-attaques ukrainiennes, et les pertes ukrainiennes se sont élevées à 455 soldats ».

La Défense russe a ajouté que « les unités du groupe de forces Vostok (Est) ont amélioré la situation le long de la ligne de front, et que les pertes des forces ukrainiennes se sont élevées à 125 soldats et que les équipes du groupe de forces Dnepr ont éliminé 80 soldats ukrainiens. » Et a annoncé également dans son communiqué la destruction d’un lanceur de missiles M-270 de fabrication américaine, de 4 missiles Atakum, de 6 bombes guidées françaises Hummer, de 6 missiles Vampire et de 48 drones.

Le journal britannique Financial Times a indiqué dans un rapport que « le président ukrainien Volodymyr Zelensky fait face à un torrent de critiques de la part de soldats, de parlementaires et d’analystes militaires en raison de l’avancée rapide des forces russes vers Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine, sachant que les forces russes ont subi un revers avec l’opération ukrainienne dans la région de Koursk en Russie ».

The Economist, autre journal britannique, avait fait état vendredi de l’échec de l’Ukraine à atteindre les objectifs souhaités par l’opération de Koursk et par la tentative d’incursion dans la province russe : parmi ces objectifs, celui de détourner les forces russes de leur progression vers la ville stratégique de Pokrovsk en République populaire de Donetsk, dans la région du Donbass, centre logistique vital des forces ukrainiennes.

Depuis le 24 février 2022, les forces armées russes poursuivent la mise en œuvre leur opération militaire spéciale, déclarant que leur objectif est de « désarmer l’Ukraine, d’éliminer les menaces qui pèsent sur la sécurité de la Russie et de protéger les civils dans la région du Donbass ».

Les forces armées ukrainiennes ont bombardé ce 1er septembre la région de Belgorod faisant neuf blessés, dont deux enfants. Cette information a été communiquée par Viatcheslav Gladkov, gouverneur de la région. Dans le village de Maïsky, une personne a été blessée après le déclenchement des systèmes de défense aérienne pour repousser une attaque. Selon V. Gladkov, la victime a été touchée à la tête par un éclat d’obus, mais a reçu les soins médicaux nécessaires et a choisi de ne pas être hospitalisée. Aucun décès n’a été signalé jusqu’à présent. Il s’agit de la deuxième attaque des forces armées ukrainiennes sur Belgorod et ses environs en 24 heures. Le vendredi 30 août, une première attaque avait déjà causé la mort de cinq personnes et blessé 46 autres.
Selon le communiqué du ministère russe de la Défense, les systèmes de défense aérienne ont éliminé 46 drones au-dessus de la région de Koursk, 34 au-dessus de la région de Briansk, 28 au-dessus de la région de Voronej, et 14 au-dessus de la région de Belgorod. Un total de 158 drones ont été abattus ou interceptés lors d’une attaque à grande échelle de l’Ukraine sur le territoire russe dans la nuit, a déclaré le ministère de la Défense.

Moscou a également été la cible d’une attaque, avec sept drones abattus au-dessus de la région de Moscou et deux autres au-dessus de la capitale elle-même, selon le communiqué. Selon le ministère, huit drones ont été détruits dans la région de Riazan, cinq dans la région de Kalouga, quatre dans la région de Lipetsk et trois dans la région de Toula. Un ou deux drones ont également été abattus au-dessus des régions de Tambov, Smolensk, Orel, Tver et Ivanovo.

Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a déclaré qu’au moins 11 drones avaient été détruits à proximité ou à l’intérieur de la capitale lors du raid ukrainien. Deux drones ont été abattus à proximité de la raffinerie de pétrole de Moscou, dans le sud-est de la ville, a-t-il précisé. L’un des drones s’est écrasé dans un bâtiment d’ingénierie, le maire a noté que les pompiers étaient en train d’éteindre l’incendie. Kiev a intensifié ses incursions de drones de type avion en Russie en janvier, ciblant principalement les infrastructures énergétiques, mais touchant aussi des zones résidentielles. Moscou a répondu en ajoutant les centrales électriques ukrainiennes à sa liste de cibles militaires légitimes. La plupart des capacités de production d’énergie non nucléaire de l’Ukraine ont été désactivées ou détruites par des frappes russes depuis lors. Une importante attaque de drones ukrainiens sur le territoire russe a eu lieu à la mi-août et a vu 117 drones détruits par la défense aérienne. Un autre raid, il y a un peu plus d’une semaine, a impliqué 45 drones, dont 11 visaient Moscou, selon le ministère russe de la Défense.

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