Le mouvement dénonce le crime écologique induit par la rupture forcée de l’équilibre de la biodiversité et un verdissement du minéral illogique par le recours massif aux palmiers. Planter des palmiers locaux en dehors de leur domaine oasien constitue une grave erreur environnementale. Comme il s’interroge sur les raisons qui ont conduit à la généralisation des palmiers étrangers dans toutes les villes marocaines.
Selon le mouvement, les palmiers étrangers portent atteinte à l’identité et à la mémoire paysagère du territoire. Renforcer cette identité est crucial pour la santé mentale des résidents, la sécurité communautaire et pour enrichir les conditions du tourisme national et international.
Pis, le mouvement souligne également que les grands palmiers représentent un coût élevé pour le budget des communes locales. De plus, ils ne fournissent une ombre suffisante que lorsqu’ils sont plantés en groupe, ce qui s’avère très coûteux et illogique. Les palmiers ne fournissent pas tous les services écologiques rendus par les arbres, tels que l’absorption du dioxyde de carbone, la purification de l’air, la production d’oxygène, la fixation de la poussière, l’atténuation de l’humidité et de la dureté du climat, la protection contre les inondations, la stabilisation du sol et la prévention de l’érosion. Ils n’offrent pas non plus la beauté des quatre saisons avec leurs feuilles, fleurs, fruits, couleurs, formes et tailles variées qui nourrissent notre esprit et préservent notre santé mentale.
Le mouvement insiste sur le fait que planter des palmiers en dehors de leur environnement naturel rompt l’équilibre de la biodiversité. En trahissant cette diversité dans une région donnée, c’est l’ensemble du système biologique qui est affecté. En raison de l’urgence environnementale que connaît le Maroc et continuera de connaître pendant des décennies, il est impératif que les responsables interviennent d’urgence pour mettre fin à cette « pratique nuisible à notre territoire, à notre patrimoine urbain et civilisationnel dans toutes les régions du pays ».