D’intenses activités bilatérales ont abouti, vendredi, au déplacement à Berlin d’Élisabeth Borne, Première ministre, visible aux côtés d’Olaf Scholz. La déclaration commune sur la solidarité énergétique entre les deux pays cherche à montrer que Paris et Berlin, malgré les tiraillements, peuvent parvenir à des accords. O. Scholz et E. Borne sont à l’unisson. « Les amis s’entraident dans le besoin. Nous voulons mettre à profit notre relation pour le bien de nos pays, mais aussi de l’Europe », a expliqué le chancelier.

L’accord signé prévoit que la France aide l’Allemagne avec des livraisons de gaz ; cette dernière soutient sa voisine en lui fournissant de l’électricité, une mesure nécessaire en raison de l’arrêt de nombreux réacteurs nucléaires français. Mais des divergences demeurent sur des dossiers énergétiques, à commencer par le plafonnement du prix du gaz à l’achat que Berlin refuse et que Paris soutient.

Sur la réforme du marché de l’électricité, E. Borne a déclaré vouloir « aller plus loin », disant travailler « d’arrache-pied » à des solutions. Les réponses communes à apporter en Europe au plan massif d’investissement des États-Unis doivent encore être trouvées. Au même titre d’ailleurs que l’accord politique sur le projet d’avion de combat européen (SCAF). Ce dernier est confronté à des difficultés entre les industriels Dassault et Airbus, même si O. Scholz s’est déclaré « confiant ».

Leave A Reply

Exit mobile version