En abritant, mercredi 26 avril, une réunion des pays du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères, Pretoria a fait en sorte que ce rendez-vous se transforme en une tribune internationale pour défendre les positions séparatistes du Polisario.
Sur Twitter, la diplomatie sud-africaine a souligné que la question du Sahara occidental est inscrite à l’ordre du jour de la session aux côtés du « processus de paix au Moyen-Orient ainsi que les développements dans les Etats du Golfe, la Syrie, l’Irak, le Liban, la Libye, l’Irak et le Yémen ». Candith Mashego-Dlamini, n°2 de la diplomatie sud-africaine, a pris le relais en appelant, loirs de son intervention, les autres membres du BRICS « à soutenir la nécessité de parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ». « Nous devons exprimer notre soutien à la pleine mise en œuvre du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui réglera en fin de compte l’un des problèmes de décolonisation sur le continent africain », a-t-elle ajouté.
Le communiqué final de la réunion s’est fait l’écho de la quête sud-africaine en mettant l’accent, dans son paragraphe 13, sur « la nécessité de parvenir à un accord durable et mutuel et à une solution politique acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Les représentants du Brésil, Russie, Inde, Chine et l’Afrique du sud ont aussi exprimé « leur plein soutien à la mise en œuvre de la Mission de l’ONU pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO). Ils ont en outre exprimé leur plein soutien au Secrétaire général des Nations Unies et à son Envoyé personnel pour le Sahara occidental et à ses efforts pour faire avancer le processus politique qui se traduira par la reprise du dialogue entre les parties ».
Le prochain sommet des BRICS est programmé du 22 au 24 août, en Afrique du Sud. De quoi permettre à la diplomatie marocaine de réagir auprès de ses « amis » et partenaires constituant ce groupement en vue de contrecarrer les manœuvres algéro-sud-africaines. Rien n’empêchera d’ailleurs le Royaume de se porter candidat à cet ensemble ouvert sur le futur…