Moussa Faki, président de la Commission africaine, Charles Michel, président du Conseil européen, Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE, et Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, ont pourtant examiné des dossiers se rapportant à la situation en Afrique. « Ils ont discuté de la paix, du développement et des efforts humanitaires au Sahel, dans la Corne de l’Afrique et dans la région des Grands Lacs, en mettant l’accent sur la manière d’intensifier l’aide humanitaire et au développement dans les espaces fragiles, notamment au Soudan, où plus de 25 millions de personnes sont confrontées à une faim aiguë », indique un communiqué sanctionnant la rencontre tripartite. « Ils ont également échangé des points de vue sur la migration, notamment dans le contexte du Groupe de travail tripartite Union africaine-Union européenne-Nations unies sur la situation des migrants et des réfugiés en Libye », ajoute la même source.

De son côté, J. Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE, a précisé à l’issue de la réunion sur la plateforme X que les trois organisations « ont discuté de la situation dans la Corne de l’Afrique, au Sahel, en Libye, au Soudan et dans les Grands Lacs ».

La question du Sahara n’est plus une priorité sur la scène internationale. En témoigne son absence aux derniers sommets entre l’Union africaine et l’Indonésie ou la Chine.

SOS à Tindouf

A signaler que les fortes précipitations qui se sont abattues ces  derniers jours sur les camps de Tindouf ont engendré des pertes, notamment dans les habitations de fortune de Sahraouis démunis installés dans le « camp Dakhla », situé sur le territoire algérien,  environ à 200 km du siège administratif du Front à Rabouni. Une situation qui poussé le Polisario a demander des aides urgentes. « Le Croissant-Rouge sahraoui lance un appel urgent aux donateurs, aux agences des Nations Unies et aux ONG internationales pour qu’ils apportent un soutien immédiat en réponse à la grave urgence provoquée par les inondations qui ont détruit le camp de réfugiés de Dakhla », rapporte l’agence SPS.

Sur un ton alarmiste, le Polisario affirme que « la situation pourrait se détériorer rapidement sans une intervention et une coordination rapides des partenaires internationaux ». De son côté, Oubi Bachir, promu représentant des séparatistes en Suisse a alerté sur la « gravité de la situation au camp de Dakhla ».  

Il y a deux semaines, dans une proposition de loi non-contraignante, les députés espagnols du Parti populaire (opposition) ont réclamé du gouvernement socialiste d’allouer un « fonds extraordinaire pour aider les réfugiés sahraouis face à l’urgence alimentaire à laquelle ils sont confrontés dans les camps de Tindouf en Algérie ».

Comments are closed.

Exit mobile version