La tournée a débuté le 23 avril par une visite à Stockholm, où A. Attaf a été reçu par Maria Malmer Stenergard, son homologue suédoise. Toutefois, la communication officielle algérienne n’a pas mentionné de soutien explicite du gouvernement suédois aux positions de l’Algérie concernant le Sahara.
Pour rappel, l’ancienne ministre suédoise des Affaires étrangères avait refusé d’accorder une audience à une délégation du Polisario en mai 2022, rompant ainsi avec une tradition de la gauche suédoise lorsqu’elle était au pouvoir à Stockholm. A. Attaf s’est également rendu au siège de la Fondation Olof Palme, du nom de l’ancien Premier ministre socialiste assassiné en 1986.
À Helsinki, le chef de la diplomatie algérienne a eu des « entretiens individuels avec la ministre finlandaise des Affaires étrangères, Mme Elina Valtonen, suivis d’une séance de travail élargie avec les délégations des deux pays », selon un communiqué de la diplomatie algérienne. « Ces échanges ont permis de passer en revue les relations d’amitié et de coopération entre l’Algérie et la Finlande, avec pour objectif de les développer. Cela nécessite la mise en place de mécanismes institutionnels pour enrichir le cadre juridique des relations bilatérales et encourager l’interaction et la communication entre les entreprises des deux pays », ajoute le communiqué.
Comme à Stockholm, la diplomatie algérienne est restée sur sa faim. La Finlande soutient le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental, le qualifiant de « bonne base pour une solution » au différend régional. Cette position a été exprimée en août 2024 à Helsinki par Elina Valtonen lors d’une réunion avec Nasser Bourita, son homologue marocain,.
Après deux jours de déplacement, A. Attaf a regagné Alger dans la discrétion, . son retour n’ayant pas été médiatisé. Même la presse du Polisario ne s’est pas faite l’écho de cette mission ratée en Suède et en Finlande.