« Je suis venu à ce poste pour travailler et développer, et non pour mettre la ville dans une situation difficile. Mon objectif était de contribuer à son développement, mais les autorités vont à l’encontre de la volonté des citoyens. Elles pensent me combattre, mais c’est en fait l’inverse », a-t-il annoncé dans une vidéo publiée mercredi sur ses réseaux sociaux.
M. Lakhsam, né à Hanau en Allemagne, a précisé qu’il présentera officiellement sa démission le 1er octobre, une fois les projets en cours achevés et les affaires judiciaires réglées. « Je veux quitter mon poste l’esprit tranquille, sans accusations ni problèmes », a-t-il affirmé.
L’ancien pugiliste plusieurs fois médaillé a souligné que certains projets ont été retardés, comme le lancement de l’entreprise de collecte des déchets prévu pour le 10 avril, accusant un retard deux ans, ainsi que l’ouverture d’un marché modèle. Il a également évoqué la réhabilitation d’un nouvel hôpital, la création de terrains de sport de proximité et l’ouverture d’une piscine couverte. Il a exprimé son souhait de développer le parc Ain Sultan en aménageant les espaces environnants avec des installations et des espaces récréatifs pour la population locale et songe à lancer un espace dédié aux événements équestres traditionnels (Tbourida) et prévoit d’acquérir le foncier nécessaire.
Une fois ces projets terminés, le champion marocain quittera son poste, précisant que sa décision est motivée par son amour pour la ville et non par faiblesse. « Je suis désolé de ne pas avoir atteint tous les objectifs que je m’étais fixés », a-t-il regretté.
Le juge d’instruction de la Cour d’appel de Fès a convoqué des témoins dans le cadre d’une plainte contre M. Lakhsam pour détournement et appropriation illicite de fonds publics, accusations que l’intéressé réfute catégoriquement. Une audience est prévue le 25 mars pour approfondir l’enquête et déterminer les responsabilités dans cette affaire.