Gestion des terres, menaces pour la biodiversité, capacités et gouvernance et tendances futures, représentent les quatre piliers principaux sur lesquels repose le NCI.  Ces piliers sont mesurés à travers 25 indicateurs de performance. Les classements 2024 reflètent les scores combinés de ces piliers, donnant un aperçu quantitatif des efforts de chaque pays en matière de conservation de la biodiversité et de durabilité.

Le Maroc est classé 136e avec un score de 51,84 en matière de gestion des terres, 150e avec 55 points en matière de menaces à la biodiversité, 129e avec 58 points en matière de capacité et de gouvernance, et 135e avec 35 points en matière de tendances futures.

Selon le document, les écosystèmes forestiers du royaume, notamment les forêts méditerranéennes, les zones boisées et les maquis, couvrent de vastes régions du pays. Ces lieux abritent diverses espèces végétales telles que le chêne-liège, l’olivier et le caroubier, et offrent un habitat à de nombreux mammifères, notamment la gazelle de Barbarie, le sanglier et le léopard de Barbarie, aujourd’hui disparu. Le parc national d’Ifrane, situé dans le Moyen Atlas, est réputé pour ses forêts de cèdres et constitue un habitat essentiel pour le macaque de Barbarie, une espèce en voie de disparition.

Les forêts marocaines abritent de nombreuses espèces endémiques et menacées, ce qui souligne l’importance des efforts de conservation. Parmi les espèces endémiques figurent le criquet marocain et le cèdre de l’Atlas. Le pays abrite également des espèces en danger critique d’extinction comme le léopard de Barbarie, l’ibis chauve du Nord et le phoque moine de Méditerranée.

Au niveau mondial, le Luxembourg se classe au premier rang, suivi de l’Estonie, du Danemark, de la Finlande, du Royaume-Uni, du Zimbabwe, de l’Australie, de la Suisse (huitième), de la Roumanie (neuvième) et du Costa Rica (dixième).

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