Remonté contre cette présence, Abdellah Bouanou, président du groupement des députés de la formation islamiste, n’a pas hésité à le faire savoir. Tel a été l’objet du message adressé à la direction de l’USFP dans lequel le député a condamné une « provocation inacceptable à l’endroit des Marocains et qui nécessite des éclaircissements ». Il s’est dit aussi « étonné » de la participation de représentants israéliens « à l’heure où le génocide et l’extermination ethnique se poursuit à Gaza par l’armée israélienne et à l’heure où il existe un consensus au sein de la Knesset israélienne (Parlement) de ne pas reconnaître l’État palestinien », s’est-il indigné lundi 23 décembre à Rabat, lors d’une réunion du groupement des députés du PJD.

Si la normalisation entre Rabat et Tel-Aviv a été scellée par Saad-Eddine El Othmani, l’ancien chef du gouvernement alors secrétaire général du PJD, il n’en reste pas moins que la formation islamiste, désormais dirigée depuis octobre 2021par Abdelilah Benkirane, tente par tous les moyens d’enterrer l’épisode du 22 décembre 2020. L’actuel chef de la formation islamiste reconnait une erreur d’appréciation de la part de son prédécesseur à la tête du parti et promet, depuis, une autocritique qui tarde à se matérialiser. Même si le PJD multiplie les appels à la solidarité avec le peuple palestinien en proie à une guerre génocidaire non seulement dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie.

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