A.Laftit a exhorté les conseillers parlementaires à proposer des lois visant à « protéger les élus des campagnes malveillantes, car elles nuisent à leur image et sapent la confiance dans les institutions élues ». Une position qui rappelle, à bien des égard, celle exprimée précédemment par Abdellatif Ouhabi.
A la Chambre des conseillers, le ministre de la Justice a vivement critiqué, le 19 avril 2022, les associations qui poursuivent les élus en justice pour dilapidation de fonds publics. Selon lui, « le contrôle des fonds accordés par le ministère de l’Intérieur relève de la responsabilité du ministre de l’Intérieur et non de ces associations. Seule la source de l’argent donné est habilitée à présenter ce genre de plaintes ».
Une semaine après cette intervention d’A. Ouahbi, l’Intérieur a embrayé en dénonçant « certaines instances associatives, notamment les associations professionnelles, qui publient des communiqués sur leurs activités, positions ou décisions, même si elles ne disposent pas de la qualité juridique requise ».
Ce dossier qui anime les débats mérite, sans le moindre doute, un débat aussi serein que responsable, pour séparer le bon grain de l’ivrai. Car on ne saurait mette dans le même panier ni tous les élus, ni tous les activistes qui animent des ONG sincères.