Cette diminution s’explique « principalement par la baisse des importations d’armes des deux plus grands importateurs du continent : l’Algérie (-73 %) et le Maroc (-26 %) », précise l’institut suédois qui fait l’impasse sur l’Egypte dont les achats ont chuté de 44%.

Les acquisitions d’armements par l’Algérie ont reculé entre 2020 et 2024, après avoir atteint un sommet entre 2015 et 2019, souligne le rapport. Ses trois principaux fournisseurs sont la Russie (48%), la Chine (19%) et l’Allemagne (14%).  

Pour le Maroc, les trois principaux fournisseurs sont les Etats-Unis (64%), la France (15%) et Israël (11%). En revanche, le document anticipe une hausse des importations d’armes du Maroc dans les années à venir. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche doit faciliter la signature de contrats d’armement majeurs entre le royaume et les États-Unis.

Pour mémoire, l’administration Biden s’était montrée réticente à livrer des armes de dernière génération aux Forces armées royales (FAR), poussant Rabat à explorer d’autres fournisseurs, tels qu’Israël.

Ce n’est pas la première fois que le SIPRI constate une baisse des commandes du Maroc et de l’Algérie. Le rapport publié en mars 2024 avait déjà noté une chute des importations de l’Algérie (-77%) et du Maroc (-46%) entre 2014-2018 et 2019-2022.

Malgré ces baisses, les deux voisins maghrébins continuent sur la lancée d’une course aux armements frénétique.  

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