« Les milices menacent et terrifient les employés de banque et enlèvent parfois leurs enfants et leurs proches pour les forcer à aller travailler », a déclaré S. el-Kebir au quotidien britannique par téléphone.  Selon le gouverneur de la BCL, les tentatives d’Abdulhamid Dbeibeh, premier ministre intérimaire, de le remplacer seraient illégales et contreviennent aux accords négociés avec l’Onu sur le contrôle de cette institution financière qui gère la manne pétrolière et le budget de l’Etat.

En poste depuis 2012, S. el-Kebir a essuyé dernièrement les critiques de l’entourage du premier ministre, en raison de sa gestion de la manne pétrolière.

Lundi, une nouvelle équipe dirigeante a investi les locaux de la BCL, alors que l’institution financière a stoppé toutes ses opérations au départ du gouverneur. Mettant en garde contre un risque d’ « effondrement financier et économique du pays », la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) a demandé mardi la suspension des décisions unilatérales, la levée de la force majeure sur les champs pétroliers, l’arrêt de l’escalade et du recours à la force, ainsi que la protection des salariés de la banque centrale.

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