Alors que J.Branco était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, il était entré « illégalement » sur le territoire sénégalais, la semaine dernière, pour défendre l’opposant politique Ousmane Sonko, placé en détention pour appel à l’insurrection et actuellement à l’hôpital alors qu’il en est à son neuvième jour de grève de la faim.

C’est le neuvième jour de grève de la faim pour O. Sonko qui est incarcéré dans la prison de Sébikotane, depuis le 31 juillet, notamment inculpé pour « appel à l’insurrection ».

Alors qu’il a été admis, dimanche 6 août, aux urgences de l’hôpital principal de Dakar, l’un des plus grands de la capitale, Ismaila Madior Fall, ministre de la Justice, s’est voulu rassurant sur son état de santé : « Quand il est arrivé à l’hôpital principal, il a subi des soins. Je ne veux pas entrer dans des considérations personnelles, dans son bulletin de santé (…) il a reçu les soins, il se porte mieux ». Concernant l’avocat franco-espagnol, le ministre confirme qu’il a été conduit à la prison de Reubeuss, dimanche 6 août, puis, qu’il a été présenté au juge d’instruction, lundi matin 7 août. Le juge l’a donc inculpé et lui a accordé la liberté provisoire.

« Il n’est pas ressortissant sénégalais, il n’a pas la nationalité sénégalaise. Il a sa famille, il a sa profession, mais attention :  la procédure de l’information judiciaire continue à son encontre. Il peut être jugé lorsque l’information sera clôturée. Nous avons des relations de coopération judiciaire avec la France qui font qu’il peut par exemple purger cette éventuelle peine en France », a souligné I. Madior Fall.

Le ministre de l’Intérieur a pris un arrêté pour expulser J. Branco du territoire sénégalais qu’il devrait quitter dans les prochaines heures, selon le garde des Sceaux.

 

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