Anticipant la série de grèves programmées cette semaine dans les établissements scolaires publics, le gouvernement et les quatre syndicats les plus représentatifs, ont conclu, dimanche, un accord susceptible de garantir la reprise des cours.

Après une négociation directe entre les syndicats et le gouvernement, en présence de Aziz Akhannouch chef de l’exécutif, Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, Younes Sekkouri, ministre de l’Emploi, et Faouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, accord a été trouvé sur une revalorisation des traitements de toutes les catégories des fonctionnaires de l’Education nationale de 1500 dirhams par mois.

A l’issue de la réunion de dimanche qui a clos les réunions-marathon lancées depuis vendredi, A. Akhannouch s’est félicité d’avoir trouvé un accord. « Nous sommes ravis d’obtenir ce résultat au terme d’un dialogue de deux semaines, empreint de sérieux, malgré un contexte difficile. Nous allons œuvrer pour concrétiser cet accord rapidement », a-t-il indiqué.

A rappeler que les discussions avaient démarré vendredi avant de se poursuivre durant le week-end. Il fallait discuter des détails de la révision des salaires des enseignants, des procédures et des catégories concernées, afin d’aboutir à un accord avant l’adoption du PLF actuel, pour une mise en œuvre dès le début de 2024. D’autres réunions ultérieures devraient avoir lieu pour étudier les points à réexaminer, supprimer ou modifier dans le statut unifié, y compris la suppression des sanctions et leur remplacement par le système de sanctions du Code de la fonction publique.  

En dépit de la décision prise d’augmenter les salaires des enseignants, les coordinations qui n’ont pas été invitées au dialogue, ce dernier n’étant ouvert qu’aux seuls syndicats dits représentatifs, restent engagées sur une autre trajectoire…

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