La crise qui secoue le secteur de l’enseignement public a fait l’objet d’une réunion, jeudi, du bureau la FNAPEM. Alertée par l’interruption des cours dans de nombreux établissements scolaires, aux souffrances des familles vulnérables et à l’inactivité des autorités, la Fédération a appelé  à préserver l’avenir éducatif du pays et contribuer à défendre la réputation de l’école publique marocaine.

La Fédération souligne  la nécessité pour le gouvernement de garantir les droits humains et constitutionnels des élèves de manière équitable, en insistant sur une approche d’égalité des chances. Elle condamne fermement le retard pris par les autorités dans la mise en place de mesures permettant le retour des élèves à leurs salles de classe.

Refusant la prise des enfants en otage dans des négociations ou des conflits, la FNAPEM insiste sur le droit à l’éducation pour tous les enfants marocains, soulignant l’importance de respecter la hiérarchie des droits, plaçant les droits de chaque enfant au sommet de la liste des priorités. Elle appelle, en outre, à une prise de conscience nationale, exhortant toutes les parties concernées à penser aux démunis qui n’ont d’autre recours que l’école publique.

Dans ce sens, la Fédération propose des mesures concrètes, telles que la compensation du temps d’apprentissage perdu et une révision du programme ministériel pour l’année scolaire 2023/2024. Comme elle met en relief l’importance de mécanismes de soutien éducatif adaptés à toutes les catégories sociales, en particulier les familles vulnérables et les élèves des régions rurales et montagneuses. Elle souligne la nécessité d’accorder une place méritée aux parents et à leurs représentants pour participer activement aux processus de réforme, soulignant que les droits des enfants sont la base de tout le système éducatif.

Tout en lancant un appel à l’action, exhortant tous les citoyens à assumer davantage la responsabilité nationale et éducative envers les enfants marocains, la Fédération exprime sa détermination à prendre des mesures civiques de plaidoyer, y compris le recours à des manifestations régionales et nationales en défense des élèves et de leurs familles dans un proche avenir. Pour ce faire, elle a appelle ses branches régionales et locales à se mobiliser pour défendre l’école publique.

Leave A Reply

Exit mobile version