Selon ces chiffres, compilés par la police fédérale américaine à partir des données de plus de 15.000 agences de maintien de l’ordre à travers le pays, 7.759 crimes de haine, définis aux États-Unis comme des agressions physiques, dégradations de biens ou autres délits commis en raison de l’appartenance ethnique de la victime, de son orientation sexuelle, de sa religion ou encore de ses opinions politiques, ont été identifiés en 2020 aux États-Unis, en hausse de 6% par rapport à 2019.
Sur les 7.426 infractions recensées contre des individus, et non des biens, 53,4% étaient des actes d’intimidation, 27,6% concernaient des agressions simples et 18,1% des agressions avec coups et blessures. Vingt-deux meurtres et 19 viols ont été catalogués comme crimes de haine.
Le nombre de crimes de haine visant les Africains-Américains est passé de 1.930 à 2.755 et celui visant les Asio-Américains de 158 à 274.
Après l’assaut du Capitole le 6 janvier dernier, le département US de la Justice avait mis en garde contre la menace que représentent les groupes suprémacistes blancs contre la sécurité des États-Unis. Alerte qui intervient alors que le nombre d’agressions signalées contre des Américains d’origine asiatique a augmenté, nourri selon de nombreux observateurs par les attaques de l’ex-président Donald Trump contre la Chine lors de l’émergence du coronavirus responsable de la pandémie de COVID-19.
En mai dernier, l’Attorney General Merrick Garland, le ministre de la Justice américain, a diffusé de nouvelles directives pour inciter les polices locales à signaler davantage les crimes de haine au FBI.
Crimes racistes aux USA : Le FBI lève le voile sur le drame américain
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