Le président russe campe sur ses positions. A ses yeux, les adversaires géopolitiques de la Russie, en l’occurrence l’Occident et Kiev, cherchent à diviser la Russie historique, et détruire le lien historique existant depuis des siècles entre Kiev et Moscou. Dimanche, le maitre du Kremlin l’a rappelé à la télévision, tout en soulignant que la Russie était prête à négocier avec tous les participants à ce processus, pour autant qu’il soit possible d’obtenir des résultats acceptables.

A ce stade, V. Poutine s’est bien gardé d’évoquer les pistes ou de donner des exemples qui permettraient d’atteindre ce résultat. Il a répété que Moscou ne faisait que défendre ses intérêts nationaux, ceux de ses citoyens et de son peuple. Après avoir dénoncé le fait que les intérêts de la Russie étaient marginalisés au lendemain de la prestation du Président ukrainien devant le Congrès US, V. Poutine espère peut-être que l’Occident finira par l’entendre.

Pour l’heure, la « course au réarmement » entre la Russie et les pays européens de l’OTAN commence, écrit le Wall Street Journal. Le manque de capacité en Europe ralentit la production militaire, ce qui menace la capacité de défense des pays de l’OTAN et leur soutien à Kiev.

L’Ukraine utilise des munitions à un « rythme jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale » : l’armée tire environ 6 000 obus d’artillerie par jour et manque de missiles antiaériens.

Aucun pays de l’OTAN, à l’exception des États-Unis, ne dispose ni d’un approvisionnement suffisant en armes pour mener des batailles d’artillerie à grande échelle, ni d’une capacité industrielle pour créer des réserves, selon Nico Lange, expert en sécurité internationale et ancien chef d’état-major du ministère allemand de la Défense. « Cela signifie que l’alliance ne pourra pas se défendre en cas d’attaque » a-t-il dit.

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