La délégation marocaine prenant part à cette conférence est composée notamment de Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des finances, Omar Hilale ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, et Karima Benyaich, ambassadrice du royaume en Espagne.

Près de 70 chefs d’État et de gouvernement sont attendus dans la capitale andalouse, aux côtés de 4 000 représentants d’organisations de la société civile, d’institutions financières internationales et du secteur privé. L’objectif, selon António Guterres, secrétaire général de l’ONU, est de répondre à l’urgence des besoins financiers des pays en développement, confrontés à un déficit annuel estimé à 4 000 milliards de dollars, soit 1 500 milliards de plus qu’il y a dix ans.

Organisée sous l’égide des Nations unies, la conférence, qui se tient du 30 juin au 3 juillet, se veut une occasion de réformer un système financier international devenu obsolète, indique A. Guterres. Elle représente une opportunité pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et promouvoir la réforme de l’architecture financière internationale.

Le projet de déclaration, baptisé Compromis de Séville, devrait plaider pour une meilleure représentation des pays du sud dans les instances financières mondiales, un triplement des capacités de prêts des banques de développement, et une coopération accrue contre l’évasion fiscale.

Comments are closed.

Exit mobile version