Le rapport a confirmé que le secteur de la construction maintenait une importance absolue en Afrique, compte tenu des lacunes substantielles en matière d’infrastructure et du besoin de développement urbain. Le Maroc, avec le Ghana et le Kenya, a attiré des projets de taille moyenne ayant un impact significatif. D’autres pays comme l’Égypte, l’Afrique du Sud et l’Angola ont attiré des projets de grande envergure.
Bien que la valeur des nouveaux projets d’investissement annoncés (Greenfield) en Afrique ait chuté à 113 milliards de dollars par rapport aux 178MM$ en 2023, l’Afrique du Nord fait exception, avec une augmentation de 12% de la valeur de ces projets, atteignant 76MM$. Cette valeur représente les deux tiers des dépenses d’investissement totales pour les projets sur le continent.
Le rapport a noté que l’Afrique était témoin de sept grandes transactions liées à la transition énergétique, d’une valeur totale d’environ 17 milliards de dollars. L’Égypte s’est imposée comme une destination clé, accueillant quatre projets majeurs.
Les transactions comprenaient des projets d’hydrogène vert en Égypte et en Tunisie, deux grands portés sur l’énergie solaire et éolienne en Namibie, en plus d’un au Maroc pour la production d’ammoniac vert et de carburant industriel.