Le cinéaste signe son deuxième long-métrage, qui raconte l’histoire de Nour, 27 ans, migrant sans-papiers dans le Marseille des années 1990. Incarné par le comédien et acteur marocain Ayoub Gretaa, le personnage principal vit de petits trafics, jusqu’à ce qu’il rencontre Serge, policier imprévisible, qui va bouleverser sa vie. Dix ans plus tard, Nour s’accroche à ses rêves abîmés par l’exil.

Aux yeux du réalisateur, l’opus se présente comme « une fresque, l’histoire d’une décennie qui commence en 1990 et s’achève à la veille d’un nouveau millénaire ». Ici, l’expérience de l’exil est abordée « de manière intime et politique », questionnant une certaine dimension de la solitude et de « la mélancolie destructrice ».

Diplômé de la Fémis et lauréat de la Fondation Lagardère, S. Hamich Benlarbi a multiplié les collaborations avec des cinéastes comme Leyla Bouzid, Rachel Lang, Philippe Faucon, Nabil Ayouch, Meryem Benm’Barek, Clément Cogitore et Faouzi Bensaïdi, avant de passer derrière la caméra en tant que réalisateur. En 2018, il sort son premier film, « Retour à Bollène », nommé au Prix Louis-Delluc dans sa catégorie. En 2021, son court-métrage « Le départ » est sélectionné dans une centaine de festivals de cinéma à travers le monde. Il reçoit vingt-sept prix, puis il est nommé aux César 2022.

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