Sale temps pour les lions lors de cette CAN. Ils n’ont pas rugi, comme attendu, en terre ivoirienne. En effet, après les Lions de la Teranga, sortis la veille par les Ivoiriens qui filent aux quarts de finale, c’est au tour des Lions de l’Atlas de sortir de l’arène, défaits par les assauts des Bafana Bafana. Le Sénégal, détenteur du titre africain, comme le Maroc, n’auront donc pas réussi à rééditer les performances qui ont assis leurs renommée continentale depuis le Mondial du Qatar.
Walid Regragui doit se faire une raison, lui qui a été privé de deux calibres, le maestro Hakim Ziyech et Sofiane Boufal, tous deux blessés. Lors de la première période, les Lions de l’Atlas n’ont pas réussi à faire la différence en menant au score. Avec un Ounahi hésitant (26e), un Adli tremblotant (45e) et un Amallah qui manquait le cadre (45e+1), les protégés de W. Regragui ont laissé filer leur chance sur la pelouse de San Pedro. Le Maroc qui avait 45 minutes pour trouver la solution et prendre l’avantage n’a pas réussi à rééditer l’exploit de 2019…
Les Bafana Bafana ont cueilli à froid des Lions de l’Atlas peu percutants. A la 57e, c’est Evidence Makgopa qui a réussi à faire glisser le ballon sous les jambes de Yacine Bounou, keeper peu chanceux en cette soirée. Achraf Hakimi a raté, lui aussi, une occasion pour briller aux yeux des millions de Marocains qui croyaient qu’il allait transformer le penalty sifflé et ramener les pendules à l’heure. Peine perdue ! À la 85e minute, le Maroc au bord de l’élimination maudissait la barre transversale sur laquelle a buté le tir du joueur parisien.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, les Lions de l’Atlas ont dû se passer de Sofyan Amrabat, exclu dans les arrêts de jeu, et tenter le miracle à dix. C’était sans compter avec Teboho Mokoena qui a doublé la mise pour la Bafana Bafana (95e+5). Bref, surprenant est le foot…