Bouchra El Menjra, née en 1987 à Casablanca, est « une artiste dont l’œuvre témoigne d’une exploration incessante de l’âme humaine », présente un communiqué des organisateurs. « Dans un monde souvent oppressant, l’art est devenu son sanctuaire intime, où elle se livre corps et âme pour exprimer sa sensibilité, ses émotions, ses expériences, ses aspirations, et ses rêveries », ajoute-t-on.

De la peinture sur toile, l’artiste a migré vers d’autres médiums tels la poterie, le collage, et le dessin, avant de trouver son bonheur dans les bas-reliefs. B. el Menjra fait donc parler le bois, à sa manière. Des cadres, des installations, et des sculptures tridimensionnelles, autant de « formes géométriques dansent, comme portées par l’euphorie des sentiments » conjuguant amour et espoir.

« Chaque détail est soigneusement pensé, chaque nuance de couleur est délibérément choisie, ce qui donne à ses œuvres une qualité presque hypnotique. Parfois ses œuvres s’accompagnent du règne du rouge », précise-t-on. On serait enclin à associer ce rouge au feu et au sang. Mais cette couleur ne connote-t-elle pas aussi la vie, l’amour et la volupté ? Or l’artiste avoue ne faire que « traduire (ses) propres sentiments à travers les couleurs ».

Grâce doit être rendue à cette occasion à la maitresse de la Galerie casablancaise qui affiche bien des ambitions. Soit plus qu’un espace culturel ; un lieu qui met en lumière des artistes talentueux. L’ouverture à la littérature est pour bientôt. Chiche !

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