Lors de l’escale égyptienne d’A. Tebboune sur son chemin vers le Sultanat d’Oman, le  Raïs égyptien n’a pas manqué de condamner « l’ingérence dans les affaires internes des pays et les tentatives d’attiser la discorde entre [eux] ». Une position que des parties en Algérie ont rejetée. En témoigne l’article publié, lundi 28 octobre par Echoroukonline, journal proche des généraux qui font le système algérien alors qu’A. Tebboune se préparait à quitter Le Caire pour Mascate, intitulé :  « Le rôle égyptien entre la résistance et l’entité sioniste… médiation ou collusion ? ». L’article signale que « certains analystes soulignent que la médiation égyptienne (à Gaza) manque de neutralité positive, la qualifient de neutralité négative car elle met sur le même pied d’égalité l’agresseur et la partie agressée ». Si le texte a été retiré,  le mal était déjà fait…

Un autre média algérien a critiqué la préparation de la visite d’A. Tebboune en Egypte, reconnaissant que « les dossiers qui divisent Alger et Le Caire sont nombreux (…) sur la question sahraouie, l’Egypte se montre plus proche des thèses marocaines qu’algériennes ». Que réserve le déplacement au Sultanat d’Oman, pays certes assez singulier au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), sans pour autant aller jusqu’à briser le consensus établi par le conglomérat des monarchies sur le dossier saharien. L’intégrité territoriale du Maroc élargie, bien sûr, au Sahara, ne souffre d’aucun équivoque. De quoi frustrer davantage les cercles algériens qui tentent par tous les moyens de multiplier les coups bas contre les intérêts bien compris du Royaume. Si on prête à Mascate un certain strabisme vers Téhéran, rien ne pourrait intervenir pour forcer le Sultanat à épouser les élucubrations du système algérien qui croit ferme en une prétendue suprématie maghrébine, voire au-delà… 

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