« Les forces israéliennes ont tué 52 personnes et en ont blessé 203 autres dans sept massacres de familles au cours des dernières 24 heures », a indiqué un communiqué du ministère de la santé dans l’enclave. La même source ajoute que ajoute que le nombre des martyrs a atteint les 45.028 depuis le 7 octobre 2023 alors que 106 962 autres personnes ont été blessées lors de l’agression israélienne toujours en cours.  

La chaîne qatarie Al Jazeera avait annoncé dimanche qu’un de ses journalistes avait été tué dans une frappe israélienne sur la bande de Gaza.  « Le caméraman d’Al Jazeera Ahmed al-Louh a été tué aujourd’hui, dimanche, dans un bombardement israélien », a indiqué la chaîne, précisant que la frappe avait visé le camp de réfugiés de Nusseirat, dans le centre du territoire assiégé. Sa mort porte à 196 le nombre de travailleurs des médias palestiniens qui ont perdu la vie au cours de la guerre d’Israël contre Gaza, selon le Bureau des médias du gouvernement de la bande de Gaza.

L’assassinat délibéré de journalistes palestiniens par Israël lors de sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza constitue un « crime de guerre », a affirmé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Le CPJ, qui a documenté l’assassinat de dizaines de travailleurs des médias à Gaza, estime qu’Israël a délibérément pris pour cible « un certain nombre de journalistes » à Gaza, a indiqué Jodie Ginsberg, directrice générale de ce groupe basé aux États-Unis, chargé de surveiller les violations des droits de l’homme commises à l’encontre des journalistes dans le monde. Cela ferait de ces assassinats un « crime de guerre », a-t-elle ajouté.

J. Ginsberg a souligné que l’assassinat de journalistes palestiniens par Israël faisait partie d’une « tentative systématique » de « censurer les informations provenant » de Gaza et de la Cisjordanie occupée. « Nous dépendons [des journalistes palestiniens] pour toutes les informations que nous diffusons sur ce qui se passe à Gaza », a-t-elle déclaré.

Abou Obeida, porte-parole des Brigades Al-Qassam, a affirmé que l’armée d’occupation israélienne a « récemment bombardé un endroit où se trouvaient des prisonniers ennemis », ajoutant « qu’elle a répété le bombardement pour assurer leur mort ».

Dans une série de messages publiés sur son compte Telegram, il a indiqué « qu’il existe des informations de renseignement indiquant que l’ennemi a délibérément bombardé l’endroit dans le but de tuer les prisonniers et leurs gardes ». Il a souligné que « les moudjahidines ont tenté de sauver les prisonniers ennemis et ils ont réussi à sauver l’un d’entre eux, mais son sort est inconnu ».

Abou Obeida a tenu « le criminel de guerre Netanyahou, son gouvernement et son armée pleinement responsables de cet événement et de la vie de leurs prisonniers ».

Cette attaque intervient alors que des discussions se poursuivent, depuis début décembre, sur la conclusion imminente d’un accord d’échange de prisonniers entre la résistance palestinienne et le gouvernement d’occupation. La guerre en cours a été le théâtre de plusieurs incidents similaires, un grand nombre de prisonniers israéliens ayant été tués par des balles et des obus de l’armée israélienne.

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