Inédit ! G. Meloni est apparue solennelle mardi aux côtés du président de la République pour commémorer la fin de la période fasciste. Une figure de l’extrême droite qui participe à ces célébrations antifascistes fait tache dans le tableau. Il faut dire que la cheffe du gouvernement est gênée aux entournures par les sorties des membres de son parti issu des post-fascistes Fratelli d’Italia, à commencer par le président du Sénat, numéro deux de l’État, qui multiplie les propos qui banalisent le régime mussolinien. Ignazio La Russa, admirateur à peine voilé du Duce, a ainsi souligné que l’antifascisme n’apparait pas dans la Constitution italienne, pourtant socle de la République selon la gauche.

Pour sa toute première fête de la Libération, la leader d’extrême droite a donc décidé de lever les équivoques via une lettre publiée dans le Corriere della Sera. « La droite aujourd’hui au Parlement a déclaré son incompatibilité avec toute nostalgie du fascisme », assure G. Meloni, saluant un moment de concorde nationale pour faire taire les polémiques.

En écrivant noir sur blanc prendre ses distances avec le fascisme, la cheffe de l’exécutif le plus à droite de l’histoire républicaine poursuit ainsi sa stratégie menée depuis six mois pour rassurer l’Union européenne, affirmant que l’Italie a choisi son camp, celui de la liberté et de la démocratie.

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