Il devrait vraisemblablement rencontre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger. Ce déplacement intervient dans un contexte de fortes tensions entre le Royaume et l’Union européenne et trois semaines après la venue de Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Il y a quelques jours, le parlement européen avait adopté une résolution dénonçant les atteintes à la liberté de la presse au Royaume. Une première puisque le Maroc, lié à l’U.E par nombre d’accords qui ont abouti au « statut avancé », n’avait jamais été épinglé au sujet des droits de l’homme et de la liberté de la presse par l’UE. 

O. Varhelyi est lui-même visé, au même titre que deux autres eurodéputés, par l’organe législatif européen. Une enquête indépendante et impartiale est exigée pour savoir si le trio avait enfreint ou non le code de conduite de l’exécutif européen. Les eurodéputés socialistes accusent le Commissaire hongrois d’avoir «délibérément éludé et affaibli le caractère essentiel des réformes démocratiques et de l’Etat de droit dans les pays en voie d’adhésion à l’Union européenne». Ce à quoi a rétorqué Eric Mamer, porte-parole de la Commission européenne, en rappelant que «la politique d’élargissement n’est pas entre les mains d’un commissaire, mais du Collège des commissaires, qui prend les décisions et évalue la situation des pays souhaitant adhérer». 

Le Commissaire européen avait déjà effectué une visite au Maroc en mars de l’an dérnier au cours de laquelle il avait rencontré Nasser Bourita, chef de la diplomatie, le Abdelaouafi Laftit, ministre de l’Intérieur et Nadia Fettah Alaloui, l’argentière du Royaume outre Chakib Alj, président de la CGEM. Le haut responsable européen avait alors réitéré la volonté de l’UE de coopérer avec le Maroc pour soutenir les petites et moyennes entreprises.

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