L’armée sioniste a indiqué avoir ciblé un membre du Hezbollah dans une frappe dans le sud du Liban mercredi, au lendemain du retrait de ses soldats de la majeure partie de la zone frontalière. Un appareil de l’armée de l’air « a contrecarré une menace en frappant un agent du Hezbollah qui manipulait des armes dans la région d’Aïta al-Chaab, dans le sud du Liban », a déclaré l’armée dans un communiqué. Au Liban, l’agence de presse officielle a annoncé la mort d’une personne dans une attaque de drone israélien à Aïta al-Chaab. Mais là ne s’arrêtent pas les forfaitures de l’armée sioniste. Des tirs d’artillerie et d’obus ont également été réalisés du côté israélien sur nombre de localités et visé une position de l’armée libanaise déployée au sud.

« La position libanaise est unanime en faveur de l’option diplomatique, car personne ne veut la guerre, seul l’État est garant de cette démarche », a assuré le chef de l’Etat libanais devant une délégation du « Club de la Presse », a rapporté l’agence officielle ANI. Après le retrait de la majeure partie de ses troupes du sud du Liban, l’armée d’occupation israélienne occupe encore 5 positions frontalières stratégiques.

Le général M. Aoun a affirmé qu’ « il n’y a pas de blocus contre la communauté chiite, contrairement à ce que certains prétendent. Les mesures prises à l’encontre des compagnies aériennes iraniennes sont liées aux sanctions qui leur sont imposées. La communauté chiite fait partie intégrante du tissu libanais et n’en est en aucun cas étrangère. »

Sous la pression américaine et après de menaces israéliennes, les autorités libanaises ont décidé jeudi dernier d’interdire aux compagnies aériennes iraniennes d’atterrir dans l’aéroport international de Beyrouth Rafic Hariri.

Évoquant la reconstruction des maisons qui ont été détruites pendant la guerre israélienne contre le Liban, le président libanais a précisé « qu’elle ne se fera pas du jour au lendemain ». « Elle est intrinsèquement liée aux réformes et à la lutte contre la corruption », a-t-il souligné,

Le Président a ajouté qu’il était « essentiel de rétablir la confiance entre les Libanais. Je refuse que quiconque cherche à s’appuyer sur des forces extérieures. » Enfin, il a insisté sur la nécessité d’ « aborder les évolutions avec calme, sans tensions ni accusations de trahison. Les Libanais en ont assez de vivre dans un climat de divisions, après en avoir payé un lourd tribut. » Il a conclu en affirmant que « l’État est désormais responsable du maintien de la sécurité et du contrôle des frontières, après avoir récupéré sa souveraineté, qui est celle des Libanais et des Libanais seuls. »

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