L’Algérie n’est pas à sa première annonce près en la matière. Aïmene Benabderrahmane, prédécesseur de N. Larbaoui, avait déjà annoncé une aide similaire en février 2023 à Addis-Abeba, lors d’un sommet de l’Union africaine. « J’ai décidé d’allouer un milliard de dollars à l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement afin de financer des projets de développement dans les pays africains, car l’Algérie est convaincue que la sécurité et la stabilité en Afrique sont liées au développement », avait-il déclaré dans un discours lu au nom du président Abdelmadjid Tebboune.
Cette générosité n’a cependant pas empêché certains pays africains de suspendre leur reconnaissance de la « république arabe sahraouie démocratique (RASD) », comme le Ghana. D’autres États du continent ont préféré soutenir l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara occidental, qu’ils considèrent comme « la seule solution crédible et réaliste pour résoudre le différend autour du Sahara », à l’image de la position exprimée par le Kenya en mai dernier.
Pour rappel, l’Algérie avait misé 1,5 milliard de dollars dans la banque des BRICS. Une contribution qui n’a pas suffi à lui permettre, en dépit du soutien apporté par son allié sud-africain, d’accéder au bloc économique et politique, lors du sommet d’août 2023 à Johannesburg.