Dans son dernier communiqué, la RADEES a révélé qu’elle « dépend désormais de la station de dessalement comme principale source d’approvisionnement, suite à la baisse du niveau de l’eau du barrage Sidi Abderrahmane » .
L’agence a exhorté les citoyens de Safi, face aux températures élevées et à l’arrivée de l’été qui voit une hausse de la consommation d’eau, à « protéger et valoriser les ressources en eau, s’engager à les utiliser de manière économe et éviter tout gaspillage ». Et promis de « travailler d’arrache-pied pour assurer la distribution d’eau potable dans les conditions de stress hydrique exceptionnelles que traverse notre pays ».
Depuis plusieurs mois, la ville de Safi subit quotidiennement des coupures d’eau fréquentes pendant de longues heures, et connaît parfois une faible pression.
Pourtant, Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’eau qui avait inauguré la station de dessalement de l’eau de mer de Safi avait assuré que celle-ci serait capable, dès janvier dernier, de fournir à toute la ville de l’eau potable. Il a a même ajouté que la station de Safi fournira également 100 % de l’eau potable à la ville d’El Jadida dès le début de février.
Selon le site d’information spécialisé sur l’eau et sa conservation, affilié au ministère de l’Équipement et de l’Eau, 10 millions de mètres cubes d’eau dessalée seront sécurisés pour la ville de Safi, et 30 millions de mètres cubes pour la ville d’El Jadida en 2023.
La ville de Safi bénéficie actuellement de l’eau provenant du barrage Al Massira, stockée dans le réservoir d’eau Sidi Abderrahmane situé en périphérie de la ville, dont les réserves sont en voie d’épuisement. Pour pallier les coupures, un communiqué de la préfecture indique que les services compétents investissent actuellement dans la réalisation de réservoirs de stockage : le premier à la station de dessalement de Safi, avec une capacité de 25.000 m³, et le second au centre hydrologique Azib Drai, avec une capacité de 15.000 m³, pour un coût total d’environ 84 MDH.
Qui vivra verra !
