Selon des résultats quasi définitifs, avec 51 % des voix il devance Ron DeSantis, deuxième à 21 % environ, et Nikki Haley, troisième à 19 %, dans le caucus de cet Etat du Midwest, consolidant ainsi son statut de grand favori de la droite pour la présidentielle. Autre bonne nouvelle pour D. Trump, Vivek Ramaswamy, candidat républicain qui a obtenu environ 7 % des voix selon les résultats provisoires, a annoncé jeter l’éponge et appelé à voter pour l’ex-président.

Avec ce premier succès, le milliardaire s’affiche comme le « candidat favori » des républicains, a estimé Joe Biden, président démocrate américain, sur X. « Je pense qu’il est temps maintenant pour tout le monde, pour notre pays de s’unir (…). Qu’il s’agisse des républicains ou des démocrates ou des libéraux ou des conservateurs », a lancé devant ses partisans à Des Moines D. Trump, connu pourtant pour sa rhétorique d’ordinaire offensive.

A 19 heures, heure locale (2 heures à Paris), lundi, les électeurs républicains ont commencé à se rassembler dans des écoles, bibliothèques et casernes de pompiers de l’Iowa pour des réunions électorales, scellées par le vote.  Pour la première fois depuis qu’il a quitté le pouvoir, D. Trump, quatre fois inculpé au pénal, a fait face au jugement des électeurs. Le résultat confirme la tendance donnée par les sondages, selon lesquels il dispose d’une avance jamais vue sur ses adversaires, avec près de 50 % des intentions de vote.

Le froid glacial qui touche l’Iowa n’a pas affecté la motivation de ses partisans. L’Etat a été frappé par une tempête de neige et le thermomètre frôlait les − 30 degrés au moment du vote, avec des routes verglacées. « Nous allons l’emporter haut la main », avait prédit D. Trump devant ses militants. Le magnat de 77 ans cherche à éliminer toute concurrence au sein du Grand Old Party pour s’assurer de sa victoire avant que ne commencent ses procès, dont certains lui font risquer la prison. Dès la semaine prochaine, le ballet très orchestré des primaires mènera les candidats dans le New Hampshire, avant que tour à tour chacun des cinquante Etats ne vote jusqu’en juin. En ligne de mire, la convention nationale de juillet, qui investira officiellement le candidat républicain à la présidentielle.

L’autre grand enjeu de ce vote crucial dans l’Iowa est le choix du deuxième homme. R. DeSantis, gouverneur de Floride, conservateur quadragénaire aux positions-chocs sur l’immigration ou l’avortement, a tout misé sur l’Iowa, sillonnant ces derniers mois chacun des 99 comtés. « Je vous demande de sortir, de braver le froid et de me soutenir lors du caucus de l’Iowa », avait-il lancé à ses partisans lundi matin. Il a par la suite savouré son score devant ses partisans, qu’il a remerciés de leur soutien, alors que « tout le monde était contre nous » et que les médias « écrivaient notre notice nécrologique il y a quelques mois ». N. Haley, ancienne ambassadrice à l’ONU et unique femme dans la course, a, elle, bénéficié d’une ascension récente dans les sondages. La quinquagénaire appréciée notamment par les milieux d’affaires n’a pas réussi à percer…

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