“Nous avons décidé de faire une pause et marquer du recul, pour voir ensuite quel effet cela va avoir sur la demande et les conditions bancaires, et quelles sont les conséquences des mesures prises par le gouvernement”,  a déclaré  A. Jouahri lors du point de presse habituel organisé à l’issue de la deuxième réunion trimestrielle du Conseil de BAM au titre de l’année 2023. Il a, dans ce sens, mis l’accent sur la trajectoire de l’inflation qui commence à connaître une légère décélération, notant qu’il est prévu d’atteindre, en 2024, une inflation sous-jacente qui tourne autour de 2%.

Revenant sur la transmission des décisions de la Banque à l’économie réelle, A. Jouahri a fait savoir que deux principaux “indices” sont utilisés, à savoir l’évolution des taux débiteurs, et l’offre et la demande de crédits analysées dans le cadre de l’enquête trimestrielle, mettant en avant la nécessité d’éviter le désencrage des anticipations d’inflation en tant qu’objectif principal dans le processus de prise de décision de BAM. Et de poursuivre que la croissance et l’emploi sont aussi visés, à travers les liquidités offertes au système bancaire sur le marché monétaire.

“Depuis la crise du Covid jusqu’à maintenant, la banque centrale a répondu totalement à toutes les demandes présentées par le système bancaire, car nous estimons qu’il s’agit des demandes fondées et adressées au financement adéquat de l’économie”, a-t-il dit. Après trois hausses successives d’un total de 150 points de base, le Conseil de BAM a décidé de marquer une pause dans le cycle de resserrement de la politique monétaire et de maintenir inchangé le taux directeur à 3%.

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