En effet, l’état global des débarquements de poulpe réalisé jusqu’au 31 mars 2025 est “très satisfaisant”, enregistrant un volume de 5.881.303 Kg pour une valeur de 644 MDH au niveau des villages de pêche de Lassargua, de Labouirda, de Ntireft et d’Imoutlan et totalisant 3.082 barques actives, selon le secrétariat d’État chargé de la Pêche maritime.
Concernant le prix moyen, il a baissé de 109.48 Dh/kg à 97.29 Dh/Kg, fait savoir la même source, notant que des résultats satisfaisants ont été enregistrés dans la circonscription maritime de Dakhla durant cette saison hivernale.
Parallèlement, les mesures de gestion prises dans cette pêcherie aussi bien pendant la période de pêche du poulpe que durant la période de repos biologique, reflètent l’engagement ferme du secrétariat d’État chargé de la Pêche maritime en faveur d’une exploitation responsable et rationnelle des ressources halieutiques.
Cet engagement vise à garantir la pérennité écologique et économique de ce secteur tout en soutenant ses opérateurs, afin d’assurer leur activité sur le long terme. Et de préciser que la pêche du poulpe est répartie sur deux saisons (estivale et hivernale) et implique trois segments de flotte, à savoir artisanale, côtière et industrielle qui exploitent le poulpe le long des zones côtières du Royaume.
Cette activité, d’une importance socioéconomique capitale, contribue à la création de milliers d’emplois en mer et à terre, et représente une forte valeur commerciale d’où l’importance des mesures de gestion, de suivi et de contrôle adoptées.