L’un des membres du Polisario s’est placé entre les délégations de la Zambie et du Zimbabwe avant de placer une pancarte au nom de la RASD sur la table alors que le protocole avait réparti les participants par ordre alphabétique. La photo du représentant du Polisario à la réunion de la TICAD a été immédiatement relayée par les médias du Front et de l’Algérie pour faire illusion.

Devant lesprotestations du Maroc, un haut diplomate japonais qui présidait la réunion a pris la parole pour clarifier de manière solennelle et officielle que son pays ne reconnait pas la RASD et n’a pas convié le Polisario à la rencontre. Position qui épouse la politique étrangère de Tokyo.

Pour rappel, face à l’intrusion d’une délégation du mouvement séparatiste à la réunion ministérielle de la TICAD d’octobre 2018 à Yokohama, l’ancien ministre japonais des Affaires étrangères avait précisé que « même si une entité, qui se déclare comme un ‘pays’ que le Japon ne reconnait pas, est assise dans cette salle, cela ne signifie pas que le Japon la reconnait d’une quelconque façon implicite ou explicite en tant qu’Etat ». Un message qui était destiné alors à rassurer la partie marocaine qui s’est retirée de la rencontre en riposte à la présence de séparatistes. Le Japon avait réitéré son rejet de la participation du Polisario  au sommet de la TICAD, organisée en août 2022 à Tunis, ayant connu la présence de Brahim Ghali, avec la complicité du président tunisien.

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