Le gouvernement britannique a indiqué que « le ministre des Affaires étrangères David Lammy s’est rendu en visite officielle à Damas, la capitale syrienne, où il s’était entretenu avec des responsables syriens ». Lors de cette visite, le responsable britannique a affirmé « l’engagement du Royaume-Uni à soutenir le gouvernement syrien dans le respect de ses obligations internationales, notamment dans les domaines humanitaire et sécuritaire », selon les médias occidentaux.
Un communiqué officiel a expliqué que « cette visite s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle approche diplomatique visant à renforcer la communication avec les acteurs régionaux afin de soutenir la stabilité en Syrie et les efforts en faveur d’une solution politique sous l’égide de l’ONU ».
Le président syrien de la période de transition, Ahmad al-Charaa (alias Mohame El Joulani), a reçu à Damas le ministre britannique des Affaires étrangères, en présence d’Asaad al-Chibani, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés. « L’objectif est d’aborder les relations bilatérales entre les deux pays et les moyens de renforcer la coopération, ainsi que les développements régionaux et internationaux », selon l’Agence de presse arabe syrienne (SANA). Dans le même temps, Londres a annoncé « l’allocation d’une nouvelle aide humanitaire d’un montant de 94,5 millions de livres sterling pour répondre aux besoins urgents des Syriens touchés par la crise actuelle ».
Ce programme comprend un soutien aux secteurs de la santé et de l’alimentation, ainsi que des projets d’hébergement pour les personnes déplacées. Cette initiative marque un changement significatif dans la politique britannique à l’égard de la Syrie, pays diplomatiquement éloigné depuis le début du conflit en 2011.
A noter que la Grande Bretagne a joué un rôle important durant la guerre menée contre l’ancien pouvoir syrien de Bachar al-Assad.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a souligné samedi que « son pays insiste sur ses lignes rouges en Syrie », précisant « qu’il n’accepterait aucun plan qui légitimerait les organisations terroristes ou leurs extensions ». Dans une déclaration rapportée par l’agence turque Anadolu, il a indiqué que « la Turquie prévoit d’établir des zones de libre-échange, des bases logistiques et des marchés frontaliers dans le nord de la Syrie ».
La Syrie et la Turquie ont signé un protocole d’accord visant à réactiver la coopération bilatérale dans le domaine du transport routier international de passagers et de marchandises, et à faciliter le passage des camions et le trafic de transit entre les deux pays.
Le 6 février 2025, Bloomberg a rapporté que « la Turquie envisage d’établir des bases militaires en Syrie et cherche également à former sa nouvelle armée, afin de renforcer son influence dans le pays après le renversement de l’ancien régime ».
Le même mois, Reuters a révélé un accord syro-turc qui pourrait permettre à la Turquie d’établir de nouvelles bases aériennes en Syrie, d’utiliser l’espace aérien syrien à des fins militaires et d’assumer un rôle de premier plan dans la formation des forces de la nouvelle armée syrienne.