« Ce matin, les forces armées de la Fédération de Russie ont mené une attaque massive avec des armes de précision à longue portée et des drones d’attaque contre des installations critiques de l’infrastructure énergétique de l’Ukraine qui soutiennent le travail du complexe militaro-industriel. L’objectif de la frappe a été atteint. Toutes les installations ont été touchées », a fait savoir le ministère russe de la Défense. Le ministère a également indiqué que le village de Novy Troud, dans la République populaire de Donetsk, avait été libéré à la suite d’actions offensives décisives menées par l’armée russe. Il a été également annoncé que l’aviation opérationnelle et tactique, les drones d’attaque, les forces de missiles et l’artillerie des forces armées de la Fédération de Russie ont détruit un point de déploiement des mercenaires étrangers, ainsi que de service de sécurité ukrainien.

Le 20 décembre, les forces armées russes ont également lancé une attaque massive sur l’Ukraine. Les centres de décision ont été attaqués. Plusieurs séries d’explosions ont notamment été entendues à Kiev. Le ministère russe de la Défense a déclaré qu’entre le 14 et le 20 décembre, l’armée russe a lancé 24 frappes groupées sur des installations énergétiques, des aérodromes militaires et d’autres cibles.

Au total, depuis le début de l’opération militaire spéciale, 650 avions, 283 hélicoptères, 38539 véhicules aériens sans pilote, 590 systèmes de missiles antiaériens, 19969 chars et autres véhicules blindés de combat, 1504 lance-roquettes multiples, 19991 pièces d’artillerie de campagne et mortiers ainsi que 29490 véhicules militaires spéciaux ont été détruits.

Des HIMARS sur Lgov

Le 25 décembre, la ville de Lgov, située à 30 kilomètres de la centrale nucléaire de Koursk, a été la cible d’une frappe menée à l’aide de systèmes de roquettes HIMARS de fabrication américaine, selon le Comité d’enquête russe. L’attaque a causé la mort de quatre personnes, l’une d’entre elles a succombé à ses blessures à l’hôpital, et en a blessé cinq autres, parmi lesquelles une femme qui se trouve dans un état critique.

Alexandre Khinchteïn, gouverneur par intérim de la région, a déclaré sur Telegram que « ce bombardement barbare a touché des infrastructures civiles et des résidences. Tous les services opérationnels et d’urgence travaillent pour apporter aide et réconfort aux victimes. Personne ne sera laissé seul avec son malheur.»

L’attaque a sérieusement endommagé un immeuble résidentiel de cinq étages, deux maisons individuelles et un salon de beauté indépendant. Selon le gouverneur, les fenêtres de nombreuses habitations voisines ont été soufflées par l’onde de choc, au moins 12 voitures ont été détruites, et une section d’un gazoduc a été endommagée. Les équipes d’urgence ont coupé temporairement le gaz et l’électricité dans les zones touchées. « Les pompiers ont éteint tous les incendies, et les travaux pour rétablir les services essentiels sont en cours », a indiqué le siège opérationnel de la région.

Le système HIMARS, utilisé lors de cette frappe, est un lance-roquettes multiple développé aux États-Unis par Lockheed Martin et BAE Systems. Selon des enquêteurs militaires, des fragments d’obus compatibles avec ce système ont été retrouvés sur place. « Ces fragments seront envoyés en laboratoire pour confirmer leur origine », a précisé un porte-parole du Comité d’enquête.

Depuis août dernier, la région de Koursk est régulièrement la cible d’attaques ukrainiennes. Un régime d’urgence fédéral y est en vigueur. Le 20 décembre, une attaque à Rylsk, dans la même région, avait déjà fait cinq morts et douze blessés. Dans la foulée de ce bombardement, le comité d’enquête russe avait annoncé l’ouverture d’une procédure pénale pour « acte terroriste ». Plusieurs villes russes ont été endeuillées, au cours de l’année écoulée, par des frappes ukrainiennes. Seize personnes avaient péri à Belgorod, à la mi-mai, dans l’effondrement de leur immeuble à la suite d’une frappe du régime de Kiev.

La ville avait déjà été la cible de l’armée ukrainienne à la veille du précédent Nouvel An (25 morts et une centaine de blessés). Début février, une frappe sur une boulangerie à Lissitchansk dans la république populaire de Lougansk avait fait 28 morts. Une dizaine de jours plus tôt, 28 personnes avaient également été tuées dans une frappe ukrainienne contre un marché à Donetsk.

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