En appelant à une grève nationale, le CNIR a réitéré sa condamnation d’« une approche non-participative des ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur, dans le traitement de la crise du secteur ». le communiqué produit à l’occasion par cette instance rappelle que « toutes les issues possibles pour parvenir à un dialogue efficace et responsable ont été épuisées », au vu des correspondances officielles restées lettre morte après avoir été adressées au département, y compris le nouveau ministre de la Santé, le 28 octobre. Aux yeux du CNIR, cette position « reflète clairement l’insouciance du ministère et le manque de reconnaissance du rôle vital » des médecins internes et résidents publics dans le système de santé.
Le CNIR pointe aussi « un passage sous silence délibéré des droits fondamentaux des professionnels du secteur et une sous-évaluation des charges que supportent les médecins, pharmaciens, internes et résidents pour assurer la continuité des services aux citoyens ».
Ce nouveau débrayage succède aux grèves nationales perlées déjà observées du 22 au 24 octobre dernier du 27 septembre au mardi 1er octobre, et du 15 au 17 du mois dernier. Le CNIR qui reste mobilisé à lutter jusqu’à ce que ses revendications légitimes soient prises en compte a fait preuve de solidarité en se joignant aux étudiants en médecine regroupés au sein de la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie au Maroc (CNEMEP), et en condamnant « des violations flagrantes » à la suite des arrestations ayant ponctué le sit-in de Rabat.