« Dans La nouvelle Inde de Modi, les dirigeants de l’opposition sont devenus la cible numéro 1 du BJP ! » C’est ainsi qu’a réagi Mamata Banerjee, ministre en chef du Bengale, qui a quitté le Congrès pour lancer son propre parti concurrent, le TMC (All India Trinamool Congress). 

De son côté Arvind Kejriwal, leader du parti AAP (Aam Aadmi Party) qui vient de battre le Congrès dans le Pendjab, ne mâche pas ses mots. Il juge que « le pays doit être sauvé d’un dictateur arrogant et illettré ». 

« L’action menée contre Gandhi vise à faire taire toute critique, et tous ceux qui sont épris de démocratie doivent se manifester pour s’y opposer », a déclaré le ministre en chef communiste du Kerala.

Un front uni rare qui donne un peu d’espoir à Shashi Tharoor, célèbre député du parti du Congrès : « Tout le monde. Il y a au moins six partis d’oppositions qui sont opposés au Congrès. Je pense que ça peut galvaniser un changement dans les mois qui restent avant l’élection de l’année prochaine. L’urgence maintenant est devenue évidente. Si l’opposition reste divisée, ils vont perdre beaucoup plus facilement que s’ils peuvent trouver une unité autour des principes de sauvegarde de la démocratie. »

Le Congrès a d’ailleurs annoncé vendredi un mouvement national et transpartisan pour « sauver la démocratie ». Mais nul ne sait pour l’instant quels partis répondront à son appel. De son côté, le parti BJP au pouvoir maintient que sa condamnation est parfaitement légale.

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