L’armée russe a frappé le complexe militaro-industriel dans la ville de Lvov, utilisant notamment des missiles Kinjal, selon le bilan quotidien de la Défense. Toutes les cibles désignées ont été touchées.

Le bilan qui détaille les opérations signale que le groupementCentre a libéré la localité de Karlovka en république populaire de Donetsk. Il a aussi frappé quatre brigades ukrainiennes et repoussé sept contre-attaques. Les pertes ennemies s’élèvent à 480 militaires. Un blindé MaxxPro américain a été détruit.

Le groupementNord a attaqué, quant à lui, trois brigades ennemies. Les forces ukrainiennes ont perdu 75 militaires. Un dépôt de munitions a été anéanti.

Le groupementOuest a amélioré sa position tactique, frappé quatre brigades ukrainiennes et repoussé une contre-attaque. Les pertes ennemies s’élèvent à 480 militaires, un obusier M198 américain, deux obusiers L-119 britanniques, un obusier M101 américain et un radar AN/TPQ-50 américain. Plus, cinq dépôts de munitions ont été démoli.

Le groupementSud a frappé six brigades ukrainiennes et repoussé deux contre-attaques. L’armée de Kiev a perdu 670 soldats, deux obusiers M777 américain et un radar AN/TPQ-37 américain. Un dépôt de munitions a été détruit.

Le groupement Est a ​​libéré la localité de Pretchistovka, en république populaire de Donetsk. Deux brigades ukrainiennes ont été frappées et une contre-attaque repoussée. L’ennemi a perdu 150 soldats.

Le groupementDniepr a attaqué, pour sa part, deux brigades ennemies. L’armée de Kiev a perdu 80 militaires. Deux dépôts de munitions et une station de guerre électronique ont été anéantis.

En outre, la défense aérienne russe a abattu 11 roquettes HIMARS américaines, ainsi que 30 drones.

Vladimir Saldo, gouverneur de la région de Kherson, a assuré au micro de Sputnik que l’Occident encourage l’Ukraine à ouvrir des centres de formation où peuvent enseigner des instructeurs de l’Otan, comme celui de Poltava. Cet Institut militaire, touché par des frappes russes, accueillait des instructeurs de l’Otan, a ajouté V. Saldo. « Il y a là-bas des instructeurs de l’Otan qui forment encore les Ukrainiens mobilisés, attrapés dans les rues et emmenés dans les centres d’entraînement », a-t-il expliqué. Les pays de l’Otan aident financièrement à l’ouverture de tels centres de formation en Ukraine, a-t-il ajouté.

Deux missiles avaient touché, mardi, l’Institut militaire des télécommunications de Poltava, au centre de l’Ukraine.

Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a assuré dans l’avant-propos d’un rapport publié mercredi 4 septembre sur le site de l’AIEA que « la situation à la centrale nucléaire de Zaporojié est restée précaire et très fragile au cours des deux dernières années et continue de l’être.»  Si dans ce document il souligne que « des explosions, des attaques de drones et des tirs à proximité de la centrale nucléaire […] sont régulièrement signalés » par « les équipes », R. Grossi n’a cependant pas précisé qui étaient les auteurs de ces attaques. « Je pense que ce dont nous avons besoin dans certains cas, ce sont des informations précises sur les coordonnées, une trajectoire. Ces informations ne sont pas toujours immédiatement disponibles », a-t-il déclaré aux journalistes, mercredi 4 septembre, lors d’une visite à la centrale. « Pour nous, des données précises sur ce qui s’est passé et où cela s’est produit sont importantes pour nos propres évaluations. Il est important que l’AIEA reste utile et non politisée », a-t-il ajouté.

« Bien sûr, nous continuerons à travailler pour répondre aux questions et, en général, chercherons à indiquer les raisons et les auteurs, essentiellement, d’une attaque directe contre une installation nucléaire », a pour sa part déclaré Alexeï Likhatchov, directeur de Rosatom, à la suite de la visite de R. Grossi. Située sur la rive gauche du Dniepr, près de la ville d’Energodar, la centrale nucléaire de Zaporojié est la plus grande et la plus puissante d’Europe avec ses six réacteurs VVER d’un gigawatt chacun. Ceux-ci sont actuellement à l’état d’« arrêt à froid » et ne produisent pas d’électricité. L’AIEA assure une présence dans la centrale depuis le 1er septembre 2022. Le 11 août, un incendie s’était déclaré dans l’une des tours de refroidissement de la centrale « touchée à deux reprises par des drones d’attaque ukrainiens », avait rapporté Rosatom. La société d’État avait fustigé un « acte de terrorisme nucléaire ».

Sur le plan diplomatique, la situation reste bloquée. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré que les États-Unis et les pays européens ne souhaitaient pas résoudre la crise ukrainienne par des méthodes diplomatiques. C’est ce qu’a rapporté jeudi le journal russe « Izvestia ». D. Peskov a indiqué que son pays soutenait dès le début la résolution de la crise ukrainienne par des moyens politiques et diplomatiques. Il a expliqué que ce qui est important pour son pays, c’est d’atteindre les objectifs fixés. « Bien sûr, il vaudrait mieux le faire par des moyens pacifiques. À l’exception de Washington, les pays européens et l’Ukraine qui ne sont pas disposés à utiliser des méthodes diplomatiques politiques. Pour cette raison, les opérations militaires spéciales en Ukraine doivent se poursuivre jusqu’à ce que nous atteignions les objectifs fixés », a ajouté le responsable russe.

Faisant référence au statut des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporojie annexées par la Russie, V. Peskov a déclaré que « ces régions font partie intégrante du territoire russe. Ces régions appartiennent bien entendu à la Russie. »

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