Le chef du gouvernement de Sanaa a confirmé à Al Masirah TV que « Bab al-Mandab est un couloir international, mais il fait partie du territoire yéménite », soulignant que « nous ne permettrons pas que la mer Rouge soit transformée en un lac israélien ». A. Bin Habtoor a ajouté que « la signature de 19 accords de coopération réfute la propagande médiatique concernant un différend saoudo-américain ».

Aux yeux du responsable yéménite, « la visite du président américain Joe Biden dans la région a reflété la faiblesse américaine », relevant qu’« en ce qui concerne le Yémen dans la déclaration du sommet des clients à Djeddah, c’est de la pure hypocrisie, et l’Arabie saoudite est un parti agresseur et a n’a jamais été médiateur. »

Le chef du gouvernement de Sanaa a indiqué que « la coalition d’agression n’était ni sincère ni attachée aux termes de l’armistice de l’ONU ».

Les propos d’A. Bin Habtoor interviennent après que le président américain a déclaré, lors de sa rencontre avec le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, que les forces de maintien de la paix de son pays sur les îles de Tiran et Sanafir en mer Rouge partiraient d’ici la fin de cette année.

Des sources bien informées ont déclaré à l’AFP qu’ « Israël n’a aucune objection au transfert des îles de Tiran et de Sanafir dans la mer Rouge à l’Arabie saoudite, qui est une condition préalable à un éventuel processus de normalisation entre Riyad et Tel-Aviv ».

La souveraineté sur les îles de Tiran et Sanafir a été transférée de l’Égypte à l’Arabie saoudite en 2017, et une force multinationale y est stationnée depuis qu’Israël et l’Égypte ont signé l’accord de normalisation en 1979. « The Jerusalem Post » a rapporté qu’Israël devrait accepter de nouveaux arrangements de sécurité qui permettraient à l’Egypte de transférer le contrôle des îles de Tiran et Sanafir dans le détroit de Tiran à l’Arabie saoudite.

Auparavant, les USA avaient annoncé la création d’un nouveau groupe de travail avec des pays alliés, qui patrouillera en mer Rouge au large du Yémen, dans le but, selon Washington, de « renforcer la coopération et la sécurité en mer Rouge, à Bab al-Mandab détroit et le golfe d’Aden. »

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