La récente réunion entre les représentants des étudiants en médecine et les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé, ainsi que le porte-parole du gouvernement, en présence des doyens des facultés de médecine, n’a pas débouché sur des conclusions jugées satisfaisantes par les étudiants, selon la CNEM. L’absence d’un procès-verbal formalisant les points d’accord obtenus et à la programmation inadéquate des examens en fait foi.

Des sources rapportent que le ministère de l’Enseignement supérieur avait insisté sur la nécessité de passer les examens en premier tout en promettant aux étudiants en grève de résoudre rapidement les points en suspens. Mais le ministère n’a pas jugé utile de signer un procès-verbal.

Un sondage réalisé par la CNEM auprès des étudiants en médecine à l’échelle nationale révèle que plus de 90 % des étudiants soutiennent le boycott des examens. Un taux qui a varié en fonction des villes, mais jamais en dessous de ce seuil. Les futurs médecins ont été échaudés par les promesses de 2019 non tenues. D’où le boycott des examens qui laisse planer le spectre d’une année blanche… A moins qu’un miracle n’intervienne.

Promesses en l’air !

A signaler que c’est à cause des promesses non honorées de l’Exécutif que les infirmiers et techniciens de santé ont décidé de poursuivre leur débrayage. Une grève nationale de 72 heures, prévue mardi 25 juin, intervient donc en signe de protestation contre la non prise en charge par la tutelle de leur cahier revendicatif.

Ces journées de grève seront émaillées d’actions de protestation à travers le pays, à la fois au niveau provincial et régional. Sit-in, rassemblements et marches de protestation, sont prévus par ces acteurs de la santé qui restent déterminés à se faire entendre.

 On reproche à l’Exécutif de faire la sourde oreille depuis de longs mois aux revendications légitimes exprimées par leurs représentations syndicales.

Les professionnels déplorent le manque de considération de l’Exécutif pour la santé publique. Et assurent que les citoyens pâtiront aussi de cette inaction. Les menaces de ponction des salaires des grévistes n’affecte en rien leur détermination à défendre leurs droits et à préserver leur dignité. La tutelle, là aussi, n’a pas respecté ses promesses en tournant le dos à l’accord général signé entre la Santé et l’ensemble des syndicats représentant le secteur.

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