Le 7 octobre dernier, l’US Navy a annoncé que l’USS Connecticut, sous-marin à propulsion nucléaire de classe Seawolf, avait « heurté un objet » le 2 octobre « alors qu’il naviguait en immersion dans les eaux internationales de la région indo-pacifique ». Le jour suivant, le submersible est arrivé à Guam, île du Pacifique et territoire non incorporé des États-Unis, avec 11 blessés à bord.
La Chine, qui revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, s’est déjà déclarée « gravement préoccupée » par l’incident. Cette fois-ci, Tan Kefei, porte-parole de la Défense chinoise a accusé Washington d’ « attiser les tensions dans la région » par l’envoi de ses bâtiments de guerre dans la zone. « Les États-Unis doivent mettre fin à leurs opérations de renseignement dans les eaux et l’espace aérien près des îles et récifs chinois […] ainsi qu’aux soi-disant opérations visant à assurer la liberté de navigation en mer de Chine méridionale », a déclaré le porte-parole.
Depuis deux ans, la mer de Chine méridionale est le théâtre de plusieurs incidents impliquant l’US Navy. Pékin proteste régulièrement suite aux passages de navires américains dans la zone et accuse les Philippines et le Vietnam, qui rejettent ses revendications, d’utiliser le soutien des États-Unis afin de faire monter les tensions régionales.
En juillet 2016, la Cour permanente d’arbitrage de La Haye, saisie par les Philippines, avait pourtant estimé que Pékin n’avait aucun droit historique sur la mer de Chine méridionale. Or, les autorités chinoises ont aussitôt rejeté le verdict de la Cour.
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Incident d’un sous-marin US en mer de Chine : Inquiet, Pékin appelle Washington à la retenue
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