Ferrari dans le flou

Charles Leclerc a une nouvelle fois terminé au pied du podium. C’est un résultat qui laisse un goût amer au pilote monégasque qui malgré une course solide de bout en bout n’a pas réussi à damer le pion à Mercedes et encore moins aux bolides McLaren. Selon lui, la Scuderia ne disposait tout simplement pas du rythme nécessaire pour se battre aux avant-postes ce week-end. « J’ai tout donné jusqu’au dernier tour. C’est toujours plus frustrant quand on se bat avec tout ce qu’on a et qu’on reste bloqué à la quatrième place, a-t-il confié au micro de Canal+. Je ne pense pas qu’on aurait pu faire mieux aujourd’hui. Le résultat est logique, car on n’a pas le niveau de performance qu’on espérait. » Et de conclure non sans une certaine amertume « …Je suis satisfait d’avoir tiré le maximum de la course, mais déçu de ne pas pouvoir viser un podium à la régulière. »

Hamilton à la peine

Derrière Leclerc, Lewis Hamilton a terminé cinquième après un départ en neuvième position. Malgré un écart de performance visible avec son coéquipier chez Ferrari, le Britannique se montrait plutôt satisfait de sa progression durant la course.

A l’issue d’une course éprouvante pour les machines et les hommes, Il a déclaré « J’ai fait tout ce que je pouvais avec ce que j’avais sous la main, (…). Charles est encore un cran au-dessus de moi avec cette voiture, ça s’est vu dès les qualifications. » Content de sa nouvelle écurie, il n’a pas manqué de saluer la stratégie de son équipe et les arrêts impeccables dans les stands : « On ne pouvait pas faire mieux aujourd’hui. Bravo à l’équipe, tout a été bien exécuté. »

Mais au-delà du résultat brut, le septuple champion du monde continue d’apprendre à piloter une voiture qu’il découvre encore, avec des différences notables par rapport à ses années chez Mercedes.

Crise chez Redbull

Le Grand Prix de Bahreïn a confirmé les importantes difficultés de l’écurie autrichienne sur des tracés plus classiques et dans des conditions plus chaudes. Après une septième place en qualifications, Verstappen doit sa pâle position à la Safety Car qui a contribué à resserrer les écarts et replacer certaines voitures à sa portée.

Car avant cela, la course du Néerlandais aura parfois semblé proche du calvaire : incapable de tenir le rythme des monoplaces du top 4, le quadruple champion du monde, qui triomphait il y a une semaine à Suzuka, était à la peine pour revenir ou garder derrière lui des voitures supposément plus lentes. Freins, adhérence et même arrêts au stands – une des très grandes forces de l’équipe ces dernières années – rien n’a été comme sur des roulettes à Sakhir.

Sans plus tarder, les dirigeants de l’écurie, à leur tête le PDG Christian Horner, se sont réunis pour tirer les leçons d’une déroute à tous les étages.

À l’issue de cette réunion de crise, le PDG n’a pas mâché ses mots : « C’est une journée très difficile pour Red Bull, c’est évident pour nous tous. Nous devons retrouver le plus rapidement possible les performances de la voiture, et les standards des arrêts aux stands doivent également fonctionner. La voiture n’est pas la plus rapide et les arrêts aux stands ne fonctionnent pas. Ce n’est pas acceptable. » Pour lui la situation devient :  » très inquiétant (e)…. Nous savons que nous ne sommes pas compétitifs et il y aura des changements dans les courses à venir qui, je l’espère, apporteront des améliorations. »

Il faut dire que le temps presse pour toutes les écuries car la concurrence est de plus en plus mordante.  Pour la première fois dans l’histoire de la F1, toutes les écuries ont marqué des points à la fin de ce quatrième grand prix… Tant mieux pour le spectacle.

Dans une semaine c’est le grand prix d’Arabie Saoudite avec son tracé impitoyable.  Aucun dysfonctionnement ni des pilotes et encore moins des machines n’est possible. La moindre erreur se payera cash…

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