F. Mehdaoui a précisé sur son compte Facebook, qu’il est accusé de « diffamation » et de « dénonciation calomnieuse », à la suite d’une intervention qu’il avait faite lors de la session extraordinaire du Conseil de la commune de Rabat tenue le 12 décembre 2024. Au cours de cette séance, il avait affirmé que les examens de compétence professionnelle avaient connu de nombreuses irrégularités d’ordre légal, procédural et éthique, méritant l’ouverture d’une enquête.
Le conseiller a estimé que cette démarche « traduit une absence totale de sens du débat politique chez ses adversaires », ajoutant que « la démocratie, dans son ensemble, est en péril, et la démocratie locale, en particulier, est bafouée par de tels comportements ». Il a aussi dénoncé le fait que, plutôt que de diligenter une enquête transparente et impartiale par une instance indépendante, on préfère recourir à des plaintes fondées sur des accusations fallacieuses.
F. Mehdaoui a également annoncé qu’il fera l’objet d’une nouvelle audition vendredi dans le cadre de deux autres plaintes dont il ignore encore les auteurs. « Notre combat militant est connu de tous, tout comme celui de nos adversaires », a-t-il déclaré. « Les coins de la prison nous ont été préparés, les cordes de la pendaison nous ont été tendues, mais notre lutte continue, avec détermination, vers la liberté et l’émancipation. Vos menaces et vos intimidations ne nous effraient pas. Même si vous éliminez cette génération, il vous sera impossible d’anéantir celles à venir. Ce que nous avons accompli jusqu’à présent n’est qu’un début. Notre combat va s’intensifier avec encore plus d’ardeur, en défense du droit, de la loi et d’un pays qui soit au service de tous », a-t-il ajouté.
Pour rappel, la police judiciaire relevant de la préfecture de police de Rabat avait convoqué ce jeune avocat et membre du bureau politique de la FDG, au siège de la police de Rabat, lundi 14 avril 2025, dans le cadre d’une enquête en cours sur instruction du parquet. F. Mehdaoui s’est particulièrement illustré lors du drame des démolitions ayant affecté l’Océan, quartier emblématique de la ville de Rabat, dans le cadre d’une supposée requalification de la capitale qui nourrit nombre d’appréhensions.