Dans un communiqué publié après le drame qui a secoué la ville dans la nuit du 24 février, la commune a dénoncé une situation alarmante au sein de l’établissement hospitalier, attribuant cette tragédie à « la négligence médicale » dont il souffre depuis longtemps. Une enquête a été ouverte par les autorités locales pour faire la lumière sur les circonstances de la tragédie.

Le conseil communal de Taourirt a dévoilé les conditions précaires du secteur de la santé dans la région, dénonçant « le manque criant d’équipements et de personnel médical, une situation qui s’aggrave d’année en année, alimentant un profond mécontentement et une inquiétude constante parmi les habitants de la ville et de la province ».

Le communiqué rappelle que des efforts ont été consentis pour améliorer la situation, notamment à travers un soutien financier destiné à l’acquisition d’un scanner et à l’équipement d’une salle de chirurgie orthopédique, dans le cadre d’un partenariat avec l’Initiative nationale pour le développement humain. Comme il a souligné que « la question des dysfonctionnements du secteur de la santé avait été inscrite à l’ordre du jour de sa session du 3 février 2025 ». Toutefois, déplore le Conseil, le représentant de la délégation provinciale du ministère de la Santé, bien que convoqué, n’ a pas jugé bon d’y prendre part.

La famille de la défunte, soutenue par plusieurs acteurs locaux, a organisé des sit-in devant l’hôpital provincial pour exprimer sa colère et exiger des mesures urgentes. Les manifestants réclament notamment des équipements médicaux de base et un renforcement des ressources humaines, avec la présence de médecins spécialisés, dont un anesthésiste.

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